L'intégration des réflexes archaïques, une méthode efficace pour diminuer les difficultés d’apprentissage des enfants à l’école

Comprendre la nature de ces réflexes, les problèmes qu'ils peuvent poser pour l'apprentissage des enfants, les signes indiquant leur non-intégration et la méthode d'intégration par l’IMP peut grandement aider à soutenir le développement sain des enfants.

Fillette avec difficulté scolaire ennuyée dans ses devoirs à cause de réflexes non intégrés

Difficultés scolaires, de gestion des émotions ou encore difficulté motrice, l'apprentissage chez les enfants peut être entravé par divers facteurs, en particulier les réflexes archaïques non intégrés.

 

Ces réflexes, considérés comme les fondements du développement moteur et sensoriel chez les nourrissons, peuvent devenir des obstacles si leur intégration ne se déroule pas correctement.  


Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques présents chez les nouveau-nés et les nourrissons. Ils sont considérés comme des réponses innées à des stimuli spécifiques et jouent un rôle essentiel dans le développement du système nerveux central.

 

Ces réflexes sont généralement présents à la naissance mais doivent normalement s'intégrer au cours des premières années de vie, laissant place à des réponses plus contrôlées et intentionnelles.

 

Leur intégration réussie est cruciale pour le développement moteur, émotionnel et cognitif ultérieur de l'enfant, ainsi que pour l'apprentissage efficace des compétences fondamentales

Quelles peuvent être les raisons d’une mauvaise intégration et quelles sont les conséquences pour l’enfant ?

Des situations variées avant, pendant ou après la naissance peuvent perturber voire empêcher l’intégration naturelle des réflexes chez l’enfant auxquelles on ne pense pas toujours.

 

Une mauvaise ou une absence d’intégration peut en effet être liée à une grossesse difficile (stress, alitement prolongé, pathologie, …) ou encore des difficultés rencontrées lors de l’accouchement (souffrance fœtale lors d’un accouchement long, expulsion trop rapide, cordon autour du cou, utilisation de forceps, césarienne, …). Plus généralement, cela peut être également lié au mode de vie de l’enfant dans les premiers mois de son développement (manque de bercements et de contact tactile, temps passé au sol insuffisant, utilisation prolongée du transat, utilisation d'un trotteur, choc émotionnel, …).

 

Les réflexes archaïques mal intégrés sont alors responsable de troubles moteurs, émotionnels ou cognitifs : les réflexes persistants ont pour effet de parasiter notre corps et de surcharger le système nerveux, qui est alors moins disponible pour le développement des apprentissages.

 

Même si l’enfant met en place des stratégies de compensation ou fait de gros efforts continus pour apprendre et réagir de façon adaptée et sereine, les réflexes persistants peuvent se traduire par :

 

  • des difficultés dans les apprentissages : troubles de déficit d’attention, problème de mémorisation, difficulté à se concentrer, troubles DYS (dyslexie, dyspraxie, …), difficulté de lecture ou de compréhension,
  • des difficultés dans la gestion des émotions : relation difficile avec les autres, peur, angoisse, anxiété, manque de confiance en soi, manque d’estime de soi, sentiment d’insécurité, …
  • des difficultés motrices : troubles de l’écriture, difficulté d’équilibre, problème de marche, problème de coordination, difficulté à prendre conscience de son corps, ... 

 

Des  situations précises permettent de reconnaitre les signes de réflexes persistants.

Comment l'intégration motrice primordiale peut aider les enfants à retrouver tout leur potentiel d’apprentissage et leur permettre de s’épanouir sur le plan social ?

Si votre enfant, quel que soit son âge, rencontre des difficultés d'apprentissage, de gestion de ses émotions ou des troubles de posture, l'Intégration Motrice Primordiale peut l'aider. Fondée par Paul Landon, cette approche éducative douce  permet d’intégrer les réflexes archaïques et lever les blocages associés.

 

Elle s’appuie sur des mouvements spécifiques et des stimulations sensorielles du corps qui permettent de créer ou recréer les connexions dans le cerveau, quel que soit l’âge de la personne.

 

Concrètement, la première séance permet de faire un bilan : une quarantaine de tests est réalisée pour identifier les réflexes encore actifs, à travailler compte tenu des difficultés rencontrées. Chaque séance de suivi permet de reprogrammer les connexions nécessaires pour inhiber un réflexe archaïque persistant. Quelques exercices simples et ludiques à réaliser à son domicile quotidiennement jusqu’à la prochaine séance sont ensuite définis pour permettre de consolider les connexions neuronales réactivées. 

Écrire commentaire

Commentaires: 0