La Myothérapie pour soulager vos douleurs et retrouver votre mobilité

La Myothérapie est une thérapie manuelle douce de rééquilibrage musculaire

qui vise à soulager les douleurs articulaires et retrouver toute sa mobilité.

 

Cette thérapie a été créée par le Docteur J.Polak, qui l'enseigne depuis 1989.  Elle a été corroborée par de nombreuses études scientifiques, réalisées  par plus de 150 médecins sur 60 maladies concernant 3 000 patients.  De nombreux articles ont été publiés dans des revues professionnelles de Rhumatologie, de Médecine du sport, de Kinésithérapie et de Physiothérapie, en France et en Suisse. 

D’où vient la Myothérapie ?


La Myothérapie (ou plus précisément la brachy-myothérapie) part du principe que ce sont les contractures (récentes ou anciennes) des muscles traversant l’articulation concernée, qui sont à l’origine des douleurs articulaires ressenties par le patient.

Traiter ces contractures musculaires (« myo » signifie muscle en grec et « brachy » signifie court) va donc permettre de supprimer définitivement les douleurs articulaires et de retrouver sa mobilité

 

Quatre spécificités font de la Myothérapie, une pratique différente des autres thérapies manuelles  : 

massage bord muscle dos myotherapie Christelle Barrand

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La Myothérapie se focalise uniquement sur le traitement du système musculaire, partant du principe qu’il est à l’origine des douleurs articulaires.

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La pratique distingue les muscles dits « dynamiques » (à l’origine des mouvements) des muscles dits « toniques » (responsables du maintien des positions et des postures) car seuls les muscles toniques peuvent souffrir de contractures.

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Les muscles sont soignés en position de raccourcissement passif, jamais en étirement : il s’agit de raccourcir encore davantage le muscle contracturé pour lui permettre de se détendre et revenir à sa position normale.

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Le traitement de l’endroit où se situe la douleur implique aussi le traitement de la contracture primaire distante au niveau du cou ou des chevilles.


Le rôle de la contracture primaire au niveau du cou ou des chevilles


La pratique depuis 30 ans a montré que seuls les muscles du cou et/ou des chevilles peuvent se contracturer de façon primaire à la suite d’un choc car ce sont les deux zones du corps où les muscles sont le plus sollicités : ils travaillent sans interruption même quand on est assis ou debout (pour contrebalancer les déséquilibres antérieurs du cou ou du corps).

Schéma représentant le choc primaire au niveau du cou et la migration par compensation des contractures et des douleurs dans le corps

Processus de compensation entrainant la migration des contractures 

J. Polak - Myothérapie Doleurs articulaires

Ce choc au niveau du cou ou des chevilles (traumatisme primaire) va être à l’origine de l’apparition d’une contracture persistante, qui peut être douloureuse immédiatement ou rester latente pendant des semaines voire des années

Comme les muscles forment une chaîne, lors du traumatisme primaire, les autres muscles vont aussi se contracter pour compenser et vont faire migrer les contractures vers d’autres zones du corps.

En l'absence de douleurs immédiates, il pourra se passer plusieurs semaines avant qu'un facteur déclenchant (nouveau traumatisme dit "secondaire" à un autre endroit du corps) ne réveille la contracture jusqu’alors en sommeil et provoque de nouvelles douleurs.

 


Le patient ne va alors pas forcément faire le lien avec le traumatisme primaire (ancien) au niveau du cou ou des chevilles. La Myothérapie va agir en priorité sur le traumatisme primaire (cou ou chevilles) pour traiter la cause d’origine, supprimer définitivement les douleurs articulaires, localisées ailleurs et permettre au patient de retrouver sa mobilité. Elle complétera, si nécessaire, le traitement au niveau local. 

Comment les contractures musculaires peuvent provoquer des douleurs articulaires ?


Le mécanisme de traumatisme du muscle

Il existe plusieurs types de muscles en fonction de leurs rôles : les muscles peuvent créer le mouvement, assurer le maintien d’une position, permettre la cohésion de l’articulation ou encore protéger l’articulation de la dislocation en cas de choc.

Le réflexe myotatique permet au muscle de se contracter après avoir été étiré pour retrouver sa longueur initiale, en fonctionnement normal. 

Cependant lors d’un choc, un os est souvent déplacé par rapport au reste du corps et les muscles vont subir un étirement brusque (pour notamment protéger l’articulation) et provoquer ainsi une contracture réflexe (raccourcissement du muscle).

Cette contracture va cesser aussitôt si l’intensité du choc est relative, mais en cas de choc inattendu et particulièrement intense, cette contracture ne pourra pas cesser d’elle-même et persistera des semaines voire des années après le choc

Conséquence du choc physique 

J. Polak - Myothérapie Douleurs articulaires


Les origines des contractures et leurs conséquences

Les traumatismes peuvent avoir des origines très variées : 

  • A la naissance : ventouse, forceps, mouvements gynécologiques trop brusques
  • A l’occasion d’une mauvaise chute (berceau, escalier, vélo, cheval, …), d’un accident de voiture (coup du lapin),  
  • Durant la pratique d’un sport de contact comme le football ou le rugby ou d'un sport qui sollicite les articulations de façon répétée (danse classique, basket)
  • A cause de violences (parentales, conjugales, bagarres, …) 

La contracture post-traumatique persistante ainsi créée peut engendrer des douleurs au niveau du muscle de l’articulation (spontanées ou lorsqu’on réalise des mouvements) ou du tendon dans le prolongement et/ou créer des raideurs qui vont limiter les mouvements. 

 

Situé au niveau du cou ou des chevilles pour le traumatisme primaire, ce dernier va provoquer des réactions de compensations des autres muscles à l’origine de la migration des contractures à d’autres endroits du corps.

Les facteurs déclenchants (secondaires)

Les douleurs causées par le traumatisme peuvent être immédiates ou rester latente sous le seuil de douleur pendant des années et apparaître suite à un facteur déclenchant (stress, choc répétitif, fatigue, mauvaise position pour dormir, faux mouvement, choc psychologique, …).

 

Dans ce cas, la contracture aggravée peut engendrer : 

  • Des migraines, des acouphènes ou encore des algies vasculaires de la face (compression anormale des os du crâne ou des veines)
  • Un blocage des premières vertèbres cervicales ou des premières côtes
  • Une compression des vertèbres lombaires, voire des hernies discales
  • Une déviation de la colonne vertébrale progressive qui finit en scoliose
  • De l’arthrite, de l’arthrose, des douleurs méniscales

La Myothérapie pour soigner les douleurs articulaires et retrouver sa mobilité


 

Les douleurs peuvent cesser quand le muscle se relâche grâce à la prise de médicaments ou d’une séance de thérapie traditionnelle.

 

Mais souvent la contracture musculaire est toujours là et les douleurs vont réapparaître dès que les facteurs déclenchants se renouvellent.

 

Femme réalisant une pression au niveau du dos d'un patient lors de l'intégration des réflexes archaïques selon l'approche d'Intégration Motrice Primordiale

C’est pourquoi, il est fréquent de voir des patients retourner régulièrement chez leur thérapeute pour les mêmes douleurs : le problème persiste car les thérapies traditionnelles agissent souvent localement pour traiter le symptôme, tandis que la Myothérapie va agir sur le traumatisme primaire (cou ou chevilles) et compléter, si nécessaire, le traitement au niveau du facteur secondaire, en relâchant les muscles raccourcis lors des contractures. 

  • Les séances de Myothérapie vont consister à faire disparaître les contractures musculaires : votre thérapeute va mettre en place vos articulations dans une position non douloureuse et agir selon un protocole simple et précis pour permettre aux muscles raccourcis par une contracture d’être raccourcis un peu plus et ainsi de se relâcher.
  • Pendant ces manœuvres, votre thérapeute va vous demander de respirer d’une certaine façon (votre seule action pendant la séance).
  • Il faudra 4 à 6 séances en moyenne pour traiter définitivement l’ensemble des contractures, en travaillant en priorité sur les contractures primaires au niveau du cou ou des chevilles.
  • A la fin de chaque séance, un temps de repos d’au moins 20 minutes sera observé au sein du cabinet pendant lequel vous resterez allongé(e) sur le dos pour que votre corps intègre les nouvelles informations données et que le relâchement induit se stabilise.

Il est important de passer les 3 jours suivant la séance sans solliciter de manière exagérée votre corps : éviter de faire du sport, des tâches ménagères excessives (comme un grand nettoyage…), ou de subir des chocs ou des chutes… Cela risquerait de réduire à néant les bénéfices de la séance. Cette étape fait partie intégrante du traitement. En revanche, il n’est pas nécessaire et même contre-indiqué de rester couchés durant ces 3 jours.

Les résultats scientifiques


Rédaction en cours